Salut les survivants ! Aujourd’hui, nous allons vous parler du world building de The Last Spell !
World building
Ce qui devait arriver arriva. Les différentes écoles de magie du monde connu, en proie à une compétition féroce d’accumulation de pouvoir, ont appuyé sur le bouton rouge. On ne sait très bien qui provoqua quoi, mais les effets se firent sentir partout, immédiatement. Une sobre annihilation de près de 95% des êtres vivants du monde connu, instantanée, sans douleur, dans une explosion de magie pure, pourpre et indélébile.
Les cités étaient en ruine, jonchées de cadavres suintants. Les forêts en sortirent quant à elles comme renforcées, plus denses, jusqu’à l’asphyxie. Et plus sombres aussi. Mais pas aussi sombres que les mers, teintées à jamais d’un rouge profond, quasi tangible, impénétrable.
L’air. L’air avait changé aussi. Il était devenu saturé d’une brume plus ou moins dense de couleurs azurées et violines, tout ce qu’il restait des explosions en série provoquées par la folie des mages. Bien sûr, ces brumes, quoique jolies à l’œil, provoquent la mort, voire pire, en cas d’exposition prolongée. On dit que les curieux et les fous vivant dans les lieux infestés de brume en ressortent transformés, changés en monstruosités assoiffées de sang.
Après la confusion, vint le temps de l’action. Les réactions ont été… Disparates. La majorité des êtres doués de conscience sombrèrent dans une confortable folie, s’entretuant allègrement. D’autres apprirent le secret des mages et commirent sur les quelques sorciers vivants les pires tortures. Enfin, certains décidèrent de se battre jusqu’au bout. Ils se regroupèrent naturellement dans les lieux où la brume était la moins dense, et bâtirent des forteresses de fortune.
Les survivants comprirent vite le cycle infernal qui était maintenant leur quotidien. Les journées étaient calmes et paisibles, d’un silence assourdissant. Ils pouvaient s’organiser pendant ce temps-là, soigner leurs blessés, fouiller les alentours en quête de quelque objet utile. Mais la nuit… La nuit venue, les brumes s’épaississent, et de leurs entrailles se déversent des hordes de monstres difformes, aberrations d’une nature qui a complètement perdue la partie.Il faut alors les repousser, jusqu’aux premiers rayons du soleil. Tenir, coûte que coûte. Et surtout, les empêcher de détruire nos murs, derniers vestiges de notre glorieux passé.
Les mages
Une poignée de mages a tout de même survécu, et même s’ils ne sont pas personnellement impliqués dans le déclenchement de l’apocalypse magique, ils se sentent quand même un peu responsables…
On voit maintenant fleurir dans quelques poches de résistance des groupes de mages tentant de rechercher une solution à cette fin du monde.
Et la solution a été trouvée. Elle est simple. Mais quel mage serait assez fou pour la mettre en œuvre ? Heureusement, certains le sont…
Le seul moyen d’annihiler d’un coup la brume magique et ses effets est de… Détruire la magie elle-même.
Un rituel existe, dans les grimoires les plus interdits. Il nécessite de briser les 7 Sceaux de magie les uns après les autres. Le seul problème est que le rituel pour briser ne serait-ce qu’un seul Sceau nécessite une incantation magique continue pendant plusieurs semaines, voire des mois ! Les mages se regroupent alors par petits groupes au sein des forteresses les plus robustes et se relaient dans l’incantation du sort annihilateur de magie, sous la protection des derniers héros de ce monde.
Bien sûr, à chaque Sceau brisé, la magie s’affaiblit et donc le Sceau suivant est beaucoup plus long à briser…Et… Qu’arrivera-t-il aux glorieux mages survivants lorsque le Septième Sceau se brisera ? Personne n’ose poser la question, mais tout le monde connaît la réponse. C’est un suicide collectif, pour la survie du plus grand nombre.
Inspirations
DONC, ce que vous avez ici c’est un résumé de notre world building, qui mettait en place le ton du jeu, donnait quelques intentions de gameplay et expliquer la situation de départ de notre histoire.
Au départ, c’était une sorte de light novel que j’écrivais pendant mon temps libre. J’avais cette histoire en tête à propos d’un petit groupe de personnages dans un monde fantasy difficile, et en fait ça correspondait parfaitement à notre jeu ! En fait, j’ai même écrit des petits bouts de l’histoire de ce groupe, nous montrerons peut être quelques extraits pendant le développement.
Ah oui, une dernière chose, la dernière fois j’ai promis de parler de quelques inspirations hors jeux-vidéo pour le jeu. La première inspiration pour l’histoire que j’avais en tête c’est le génial Black Company de Glen Cook.
Lorsque c’est devenu un concept de jeu et que j’ai ré-écrit un peu tout, d’autres inspirations me sont venues en tête, même si franchement je ne l’avais pas réalisé quand j’ai tout écrit pour la première fois.
On pourrait citer un peu de Terry Pratchett pour les “mages fous qui ont tout fait explorer” et son humour.
Je pense que nous partageons aussi quelques similarités avec la grande BD française “Les Chroniques de la Lune Noire, de Ledroit et Froideval. Vous avez ce sentiment de “fin du monde”, des héros sombres et sinistres, des hordes de monstres…
Une dernière chose : il y a quelques mois, j’ai acheté le très bon jeu de plateau “Aeon’s End”. J’ai beaucoup aimé, et en fait… ça m’a fait penser à notre concept ! Le dernier rempart de l’humanité, quelques héros contres des monstres… Si vous aimez les jeux de plateau, essayez-le !
Et c’est tout pour le world building de The Last Spell !
-The Last Team
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